Le dénominateur commun entre ces communes situées aux quatre coins de l’Hexagone ? Une taille critique (au moins 50 000 habitants, dans notre échantillon) qui les rendent autosuffisantes en termes d’équipements et de services, et des prix au m² gravitant autour de 2 000 euros ou moins, c’est-à-dire très attractive en matière d’immobilier. Quatre d’entre elles sont situées sur le littoral ou à proximité, ce qui ne gâche rien. Nous aurions pu bien sûr en choisir d’autres. Dans l’ouest qui attise beaucoup de convoitises, Cholet, Lorient, Quimper, Laval, Le Mans, Poitiers, Niort ou Saint-Brieuc mériteraient aussi une mention. Ailleurs, Albi, Aurillac, Brive-la-Gaillarde, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Colmar, Dijon, Epinal, Le Havre, Metz ou Saint-Etienne font aussi figure de candidats sérieux.
Brest, tournée vers la mer et le futur
Deuxième ville la plus peuplée de Bretagne derrière Rennes, la cité du Ponant renoue depuis quelques années avec une démographie positive. Le signe d’une attractivité retrouvée. Côté économie, de grosses entreprises comme Thales cohabitent avec un vaste écosystème de startups, offrant un bassin d’emplois qualifiés conséquent, en complément de celui du port. La ville prospère. Mais est-ce qu’il y fait bon vivre ? De l’avis unanime de ses habitants, la métropole offre tous les ingrédients du bonheur. « Brest excelle sur la santé ou la sécurité », rapporte Elena Azria, directrice du développement du groupe Océanic, un promoteur local qui s’apprête à commercialiser deux nouveaux programmes neufs, dont un à Saint-Marc, un quartier central prisée. « La ville se caractérise également par une densité raisonnable, son renouveau urbanistique, ses balades maritimes ou terrestres, son climat doux qui protège les Brestois du froid en hiver et de la canicule en été, ses commerces… » Les points forts : rayonnement économique, environnement naturel préservé, vitalité, renouveau urbanistique